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L’Assemblée nationale à majorité LREM vient de voter un article limitant le recours à la détention provisoire tout en favorisant le recours à l’assignation à résidence sous bracelet électronique. Le lendemain de la manifestation des policiers…devant l’assemblée nationale ! Manifestation où Gérald Darmanin ministre de cette même majorité était présent ! Une bonne manière de montrer que le gouvernement et la majorité LREM se contrefout des policiers :
Hypocrisie et foutage de gueule ! Pour mémoire, un des assassins islamiste du père Hammel portait un bracelet électronique suite à sa sortie de détention provisoire :
Alors qu’il célèbrait la messe, le Père Jacques Hamel est mort mardi des mains d’Adel Kermiche, 19 ans qui avait tenté deux fois de se rendre en Syrie en 2015. Le terroriste avait été mis en examen et placé en détention provisoire, avant d’être libéré sous bracelet électronique.
Un homme de 20 ans a écopé ce mercredi d’une peine de 8 mois de prison qu’il effectuera sous bracelet électronique. Il a été reconnu coupable de violences contre deux sapeurs-pompiers, sur qui il a délibérément foncé alors qu’ils étaient en intervention à Villefranche-sur-Saône (Rhône).
[…]
Le conducteur est entré à contresens dans le parking de manière dangereuse, puis est repassé à vive allure. Lors de ce second passage, l’un des pompiers a sauté du véhicule échelle sur lequel il se trouvait et s’est blessé. « J’ai sauté délibérément pour prévenir les gens et crier au conducteur de s’arrêter… J’ai cru que mes camarades étaient sous la voiture », a-t-il expliqué lors de l’audience ce mercredi. Ce dernier s’est vu attribuer 5 jours d’Incapacité totale de travail (ITT).
Durant leurs auditions au commissariat, les pompiers ont identifié le chauffard, Zine-Eddine H. qui a été interpellé peu après.
Un gouvernement se prépare à entériner un projet de loi qui l’autoriserait à imposer à ses citoyens le port d’un bracelet électronique permettant de surveiller en temps réel leurs déplacements. Ce n’est pas une fake news. Cela ne se passe pas en Chine, en Corée du Nord ou en Russie.
Ce pays qui envisage de traiter ses honnêtes citoyens comme des criminels se situe dans l’Union européenne. Et non, il ne s’agit pas de la Hongrie de Viktor Orban.
Ce pays qui très tranquillement pourrait basculer dans le totalitarisme le plut complet, c’est… la Belgique, épicentre des institutions européennes, de l’OTAN et de bien d’autres organismes internationaux.
L’avant-projet de loi en question se présente comme une “loi pandémie” et pourrait fixer dans le marbre des dispositions qu’aucun état dit “démocratique” n’avait osé jusqu’ici inscrire dans son arsenal législatif.
L’idée même d’une “loi pandémie” veut faire penser que notre futur sera rythmé par des successions de “pandémies” qui deviendront notre lot habituel.
L’avant-projet de loi est porté par la ministre belge de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V, parti flamand classé démocrate-chrétien) au sein d’un gouvernement fédéral de coalition qui rassemble les écologistes, les socialistes et les libéraux francophones et néerlandophones ainsi que les démocrates-chrétiens néerlandophones. Leur objectif est d’entériner la loi pandémie entre fin mars et début avril.
L’Autorité de protection des données (APD) a remis un avis extrêmement négatif concernant cet avant-projet de loi, estimant qu’il “donne lieu à une violation des principes de légalité et de prévisibilité.
L’Autorité de protection des données met en garde :
«À titre d’exemples, l’avant-projet de loi pourrait ainsi permettre d’imposer aux citoyens belges le port d’un bracelet électronique permettant de surveiller en temps réel leurs déplacements ou de mettre en place des technologies de reconnaissance faciale afin d’identifier les promeneurs dans les parcs et de vérifier qu’ils ne font pas l’objet d’un ordre de quarantaine».
Cet avant-projet de loi pandémie mène en effet directement, sous prétexte sanitaire, à un impressionnant totalitarisme facilité par les outils numériques.
Les points les plus inquiétants de cet avant-projet de loi sont
D’imposer aux citoyens belges le port d’un bracelet électronique relié à une banque de données permettant de surveiller en temps réel leurs déplacements et le respect d’une interdiction de déplacement (ou de déplacement après une certaine heure) ;
De photographier les plaques d’immatriculation des véhicules quittant ou rentrant sur le territoire belge, de les relier avec la banque de données existante de la Division de l’Immatriculation des Véhicules (DIV) et d’en appréhender les propriétaires ;
De mettre en place des technologies de reconnaissance faciale afin d’identifier les promeneurs dans les parcs et se vérifier qu’ils ne font pas l’objet d’un ordre de quarantaine ;
De contrôler les déplacements des citoyens au moyen de la géolocalisation de leur téléphone mobile éventuel ;
De recourir à l’identification obligatoire au moyen d’un QR code sur téléphone mobile ou d’une vérification via l’empreinte digitale apposée dans la puce de l’e-ID pour contrôler le droit d’accéder à certains lieux ou transports ou pour contrôler le statut du citoyen (vacciné ou non par exemple).
Voir un tel avant-projet de loi surgir en Belgique, cœur des institutions européennes, c’est à n’en pas douter le signe que des mesures similaires se préparent dans les autres pays de l’UE. Il faut d’ailles noter que Charles Michel, précédent Premier ministre de Belgique, est devenu le président du Conseil européen depuis 2019.
Cela signifie que nous entrons bel et bien dans un nouveau monde, avec un changement complet des paradigmes politiques et sociaux au profit d’un Nouvel Ordre Mondial totalitaire qui fera la synthèse des romans d’anticipation 1984 et Le Meilleur des Mondes.
Au motif de préserver notre santé, les autorités ont choisi de définitivement nous priver de nos libertés les plus élémentaires.
Il nous reste peu de temps pour bloquer cette transformation de notre société.
On se souvient qu’à l’occasion du confinement, le ministre de l’injustice Nicole Belloubet avait décidé de faire libérer un certain nombre de détenus. Les conséquences ne se sont pas faites attendre très longtemps.
Le premier détenu à avoir bénéficié d’une libération anticipée grâce au Coronavirus vient d’être condamné pour un coup de couteau. Alors qu’il a une douzaine de mentions à son casier judiciaire, il était à nouveau devant la justice mardi 23 juin, en comparution immédiate, pour des violences aggravées par arme, un couteau, et en état d’ivresse manifeste. Le tout en état de récidive.
C’est aussi le ministre qui devrait faire l’objet de poursuites judiciaires.
FDesouche dresse une liste non exhaustive de ceslibérés « grâce au Covid » qui sont retournés en prison :
Les députés ont voté, dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 juin, la proposition de loi « instaurant des mesures de sûreté à l’encontre des auteurs d’infractions terroristes à l’issue de leur peine ». Selon les chiffres dévoilés lundi par le ministre de la justice, 31 détenus condamnés pour des infractions terroristes sortiront de prison en 2020 après avoir purgé l’intégralité de leur peine, 62 autres en 2021 et 50 en 2022.
La disposition la plus débattue concernait la possibilité de placer sous une surveillance électronique mobile ces personnes. Le ministre était contre, mais les députés ont voté pour. Nicole Belloubet a estimé que cette mesure est disproportionnée :
« Il faut veiller à ce que les mesures que nous élaborons ne les enferment pas davantage encore dans leur misanthropie ».« Assurer un suivi électronique permanent d’une personne constitue une mesure particulièrement restrictive de liberté, disproportionnée pour une personne qui a déjà purgé sa peine ».
Rappelant que l’auteur de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray était sous bracelet électronique, le ministre a affirmé que « c’est un leurre que de le considérer comme une solution de prévention idéale ». Certes. Autant les laisser en prison.